La SCNAT e la sua rete adottano iniziative per una società e una comunità scientifica sostenibile. Appoggiano la politica, il governo e l’economia fornendo competenze e mantenendo un dialogo con i cittadini. Rafforzano la condivisione delle discipline scientifiche e promuovono le nuove generazioni accademiche.

Immagine: Sebastian, stock.adobe.com

Un élève suisse remporte le bronze aux olympiades européennes de physique 2020

Cette année, 260 élèves de secondaire en provenance de 53 pays se sont penché∙es sur les épreuves de physique aux Olympiades européennes, EuPhO en abrégé. Le concours a eu du 21 au 26 juillet sous forme virtuelle.

Dominik Moos (ZG) remporte le bronze aux olympiades européennes de physique 2020
Immagine: Wissenschafts-Olympiade

Cinq Suisses étaient en lice:

  • Dominik Moos, Kantonsschule Zug (ZG)
  • Leo Thom, Kantonsschule Kreuzlingen (TG)
  • Loïc Nicollerat, Lycée-Collège de la Planta (VS)
  • Max Wipfli, Kantonale Mittelschule Uri (UR)
  • Tobias Riesen, Gymnasium Burgdorf (BE)

Dominik Moos a remporté la médaille de bronze. Loïc Nicollerat, Leo Thom et Tobias Riesen ont obtenu une mention pour leurs prestations.

Les EuPhO en ligne

Après l’annulation des EuPhO 2020 prévues en Roumanie en raison de la pandémie, plusieurs bénévoles de différents pays, dont la Suisse, ont mis sur pied une version virtuelle. Les deux examens de cinq heures chacun ont eu lieu du 21 au 22 juillet. L’heure exacte des examens différait en fonction du lieu de domicile. Outre les pays européens, les olympiades ont également réuni de nombreux pays hôtes issus de fuseaux horaires lointains, allant de la Bolivie au Vietnam. Malgré les défis logistiques, l’événement s’est déroulé sans problèmes techniques. Il s’agissait des premières EuPhO pour les participants suisses. Ils n’ont donc pas pu faire de comparaison avec les EuPhO traditionnelles. Les bénévoles des olympiades ont néanmoins regretté l’absence de contact social: «C’était moins amusant. L’aspect social est important aussi pour les bénévoles», explique Thanh Phong Lê, qui fait un doctorat à l’EPFL. Les physiciens en herbe de Suisse n’ont pas eu beaucoup de contact avec les équipes des autres pays, mais ont tout de même pu échanger entre eux. A part Leo Thom, qui a participé à distance, l’équipe suisse était à Berne ces deux jours pour passer les examens ensemble.

Les yeux de chat et des simulations

Après les examens, Dominik, Loïc, Max et Tobias ont tout de suite discuté des épreuves. L’épreuve préférée de Dominik portait sur les phénomènes optiques expliquant pourquoi les yeux des chats brillent dans la nuit: «L’épreuve était difficile et déroutante, mais elle m’a plu». Outre la théorie, il y avait aussi un examen pratique. Contrairement aux EuPhO passées, les participant∙es de cette année n’ont néanmoins pas réalisé d’expérience sur place, mais ont travaillé sur des simulations. Cela a aussi des avantages, commente Thanh Phong Lê. Les simulations permettent de réaliser des expériences qui seraient trop coûteuses ou trop fastidieuses à effectuer en vrai pendant les olympiades. Durant la remise de prix virtuelle du 26 juillet, l’un des organisateurs a souligné que les simulations prenaient un rôle toujours plus important dans le quotidien des physicien∙nes. Nos cinq participants suisses deviendront-ils un jour physiciens eux aussi? C’est bien possible. En tout cas, ils souhaitent tous poursuivre la physique dans leurs études.

Categorie

  • Europa